dimanche 5 février 2012

Espèces invasives : 3 cas

Le frelon asiatique, très médiatisé, représente l'arrivée d'une espèce nouvelle, introduite par l'homme accidentellement, dans notre pays. Avec lui la dynamique de notre faune a déjà bien changée, mais on peut prévoir que les transformations liées à son impact sont encore mal cernées... Il est aujourd'hui fièrement implanté dans la majeure partie du territoire français, et ce, en quelques années. Il représente un nouveau prédateur féroce pour toute sorte d'insectes (écoutez les apiculteurs...), et un concurrent direct de notre frelon européen. Ce dernier subit en ce moment de plein fouet l'arrivée de cet étranger. Peut être est-ce un hasard, il faudra le confirmer, mais j'ai vu cette année bien plus de frelon asiatique (en terme de nids, mais aussi d'individus rencontrés) que de frelon européen. Ce dernier disparaitra t'il chez nous?

coccinelle asiatique

La coccinelle asiatique, elle aussi s'est largement implantée et est depuis quelques années très fréquemment observée. Elle a été introduite de manière volontaire en tant que lutte biologique contre les pucerons. Mais comment peut-on penser garder sous contrôle une espèce bien acclimatée à notre pays, et que l'on répand ainsi à ciel ouvert? Elle aussi entre en concurrence directe avec les espèces indigènes, entrainant le déclin de leurs populations.

brun des pélargoniums





Enfin le brun des pélargoniums est aussi une introduction accidentelle, au moment de l'importation de végétaux du sud de l'Afrique. Ce dernier se rencontre de plus en plus fréquemment... mais dans les villes et jardins uniquement! En effet, son expansion est modérée et il n'entre en concurrence avec aucune espèce française. C'est tout à fait normal car sa plante hote, c'est à dire la plante dont la chenille se nourrit, est le géranium d'ornement uniquement.

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