mercredi 30 mars 2011

La cicindelle ça mord

Cicindelle champêtre
Ah, un rayon de soleil et la cicindelle se reveille... Pour la plus grande frayeur des autres insectes! Car c'est un prédateur, oui, un des coléoptères les plus vifs et les plus adroits en vol. C'est par temps ensoleillé, toute l'année, qu'elle se carapate devant nous le long des chemins forestiers. On la prendrait alors pour tout sauf pour un coléoptère.

samedi 26 mars 2011

Inventaire papillons du Poitou-Charentes


Nous participons cette année à un inventaire des rhopalocères de la région. Ceux-ci désignent une famille de papillons litteralement à "antennes en massue", tous diurnes. 

En cliquant sur l'onglet au dessus, vous pouvez avoir le détail du projet ainsi que des espèces rencontrées. Elles n'y seront pas illustrées mais la page d'accueil invitera régulièrement quelques photos de terrain...

vendredi 25 mars 2011

Premiers papillons


Il existe plusieurs stratégies chez les papillons pour pouvoir passer l'hiver :

1. Pondre en fin de saison afin que ce soient les oeufs qui passent l'hiver. Les chenilles bénéficient ainsi de toute la nourriture que le primtemps pourra leur apporter. Mais un bon nombre des plantes-hôte de ces chenilles ne sont pas vivaces et il se pose alors la question du suppot de ponte.

 2. La chenille se develloppe durant toute la belle saison et elle est alors prête à se nymphoser. C'est le cas des papillons qui passent l'hiver sous forme de chrysalide. Celle-ci qualifie l'étape entre la chenille et le papillon.

3. Enfin, c'est le cas de nos quatre espèces en photo, elles entrent en diapause
(sorte d'hibernation) et se reveillent dès les premières chaleurs. Ce sont donc logiquement les premères que nous pouvons rencontrer au printemps.
    Aurore femelle





    Aurore male

    Aurore male

    Pâon de jour

    Robert le diable

    Vulcain






    mardi 15 mars 2011

    Promenade en mare


    Mars est un moment privilégié pour l'observation des amphibiens de notre région. C'est en effet à cette période que l'on peut rencontrer au niveau des points d'eau des animaux qui ne s'y retrouvent pas en dehors des périodes de reproduction et qui sont pour certains alors très difficiles à observer.

    Triton marbré


    Le triton marbré est un hôte discret de nos mares. Présent seulement en France, Espagne et Portugal, il n'atteint sa maturité sexuelle qu'au bout de 5 ans. Il se nourrit principalement d'invertébrés mais il lui arrive de consommer les larves de sa propre espèce. En phase aquatique, le male (photo) se pare d'une crète dorsale afin de séduire madame qui elle, possède là un liseret orange. Les mâles sont alors térritoriaux et défendent de petites zones sans végétation au fond de l'eau.


    Grenouille agile immature

    La grenouille agile se distingue par la longueur de ses pattes arrières dépassant celles de son corps. La pupille est elliptique horizontale et l'oeil et le tympan ont presque le même diamètre. Elle préfère les forêt caducifoliées et au niveau de l'alimentation, elle semble largement préferer les coléoptères. La période de ponte est précoce, la migration vers les sites terrestres se terminant en mai. Elle atteindrait une longévité de 10 ans dans la nature.

    Crapaud commun

     Le crapaud commun est largement répandu dans toute l'Europe. On le reconnait à ses glandes parotides s'écartant vers l'arrière et à ses yeux rouges. Sa répartition s'explique par ses capacités d'adaptation, il préfère toutefois les forêts... et lui aussi les coléoptères. Il est fidèle à ses lieux de ponte. Ses principaux prédateurs sont les rapaces et la couleuvre vipérine face à laquelle il se gonfle pour paraitre plus gros. Ces prédateurs sont peu sensibles aux substances vénéneuse contenues dans sa peau. Il atteindrait une longévité de 12 ans dans la nature.

    Pélodyte ponctué
    Le pélodyte ponctué est un animal particulièrement difficile à observer. Ceci s'explique par sa taille (4,5cm maxi), il est farouche et vous pouvez marcher juste à côté de lui sans qu'il ne bouge (attention donc où l'on met les pieds!). C'est son chant rappelant le bruit de boules de pétanques qui nous permet de le repérer le plus souvent. Il n'est présent qu'en France, Espagne et au Portugal. Chez nous, la chouette effraie en serait particulièrement friande.


    dimanche 13 mars 2011

    Processionnaire du pin

    Qui est thaumétopoea  pytiocâmpa ? 

    On entend souvent parler d'elle pour les dégats causés sur le boisement des fôrets de pin et son importante prolifération au cours de ces dernieres années. Néanmois la chenille processionnaire du pin n'en est pas moins intrigante. Voyons ensemble son cycle de vie, résumé ici en 8 étapes.

    1. Un soir d'été, les papillons processionnaires sortent de terre. Le mâle et la femelle s'accouplent. Le mâle meurt un ou deux jours après.

    2. La femelle s'envole et va pondre entre 70 et 300 oeufs sur une branche de pin. Puis elle meurt à son tour.

    3. Les chenilles éclosent 30 à 45 jours après la ponte. Elles se nourrissent avec les aiguilles du pin, et restent reliées entre elles par un fil de soie.

    4. Au cours de leur croissance, les chenilles changent de couleur et ont de plus en plus de poils (jusqu'à 1 million). Ne pas les toucher!! ils sont urticants

     
    5. Les chenilles construisent un abri en soie en automne, sur la branche d'un pin. Puis elles passent l'hiver dans cet abri, ne sortant que la nuit pour entretenir leur nid et se nourrir.


     6. Au printemps, la colonie conduite par une femelle quitte l'abri et se dirige vers le sol. C'est la procession de nymphose : toutes les chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Une file peut compter quelques centaines de chenilles. Au bout de plusieurs jours, elles s'arrêtent dans un endroit bien ensoleillé. Puis chacune d'entre elles s'enfouit dans un trou de 10 à 20 cm.


    7. Deux semaines plus tard, les processionnaires ont tissé des coconschrysalides. Elles vont rester dans cet état pendant plusieurs mois (ou parfois plusieurs années selon les régions). 

     

    8. Au bout de quelques mois, chaque chrysalide se métamorphose en papillon, toujours sous la terre. Et puis, un soir d'été, les papillons sortent de terre... 

    samedi 12 mars 2011

    Le fourmillion


    Curieuse petite bête que le fourmillion. C'est lui qui est responsable des entoinnoirs que l'ont peut trouver dans le sable. Ceux-ci constituent un piège mortel duquel les fourmis notamment ne peuvent remonter. Elles descendent alors vers le fond de l'entonnoir où les mandibules du fourmillions les accueilleront.
    A l'état adulte en revanche, le fourmillion est ailé et inoffensif. A son tour d'être la proie.

    mardi 8 mars 2011

    Création du blog ce jour!


    La création de ce journal part d'une envie de faire partager les découvertes floristiques et faunistiques que nous pouvons faire au détour de notre pays. Habitant en Vienne, la plupart des photos et observations en seront issues, bien que nous soyons friands d'excursions en d'autres contrées...

    Ce qui ressortait de nos dernières années d'explorations, c'est l'extraordinaire diversité du vivant, à notre porte même, parfois dénigrée mais le plus souvent insoupconnée. Ainsi seront étalés dans ce blog les trésors que recelle notre nature et qui ont pu faire naitre, puis alimenter notre passion pour ce monde décidément si riche.

    Au plaisir de vous y retrouver !

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