Quelle drôle d'allure a le membracide. Trapu, bossu, renfrogné, notre petite bestiole du jour n'en est pas moins vive et peureuse. Capable de sauter et de voler, c'est parfois en grand nombre qu'on peu croiser Stictocephala bisonia.
C'est un exemple d'introduction ancienne sur le territoire : d'origine américaine, c'est au 19ème que nous le retrouvons en Europe. Invasif, oui pour sûr. En revanche, même s'il est difficile d'évaluer l'impact sur notre faune locale, tant l'invasion remonte, c'est parfois sur notre flore qu'on peut en observer l'effet.
La larve, ainsi que l'adulte se nourrissent de sève, sans grands dommages à priori. La femelle adulte va pondre ses oeufs dans des scarifications qu'elle pratique sur les végétaux, à l'aide d'une tarière. C'est alors parfois une porte d'entrée aux maladies, notamment sur les vignes et les pommiers.
En france, nous comptons 3 autres espèces de membracides : le centrote cornu, le petit diable, et une espèce proche du dernier dans le midi.