mercredi 21 décembre 2011

Drôle de bestiole


La bestiole en question a été observée en fin d'été sur l'île de Ré, c'est un Ibis sacré. D'ordinaire habitant l'Afrique sub saharienne et l'Egypte, leur présence en France résulte d'introductions involontaires à partir des années 1990. C'est cet oiseau qui a souvent été momifié en ancienne Egypte, en symbole de vénération pour le dieu Thôt.

Ibis sacré

dimanche 4 septembre 2011

Oiseaux de Corse


Lors d'une virée en Corse, nous avons pu observer de nombreuses espèces, mais aucune endémique, comme la sittelle corse, juste entre-aperçue. 

Corneille mantelée

Guépier d'Europe
En Corse, on ne retrouve pas de pies ni de corneilles noires. Ces dernières sont remplacées par la corneille mantelée.
Guépier d'Europe
Spécialisés dans la capture d'insectes en vol, les guêpiers, creusent des térriers dans les parois sablonneuses pour y nicher. Sans conteste un des plus beaux oiseaux français.

Goéland argenté

Les gobemouches gris sont des oiseaux particulièrement discrets, sauf quant ils tentent de détourner l'attention du promeneurs de leurs nids. Ici le mâle et la femelle du couple.
Gobemouche gris

Traquet motteux

Le chocard à bec jaune est un oiseaux strictement montagnard chez nous. On le retrouve dans les Alpes, les Pyrénées et en Corse... Il peut alors se montrer particulièrement peu farouche...
Chocard à bec jaune

Grive draine

De retour!

Après de nombreux problèmes de mise à jour du blog, liés à des problèmes de PC depuis 2 mois, le blog revient grâce à un mac flambant neuf. Du coup il y a pas mal de retard à rattraper... mais nous avons tout l'automne et l'hiver pour ça, la saison tirant à sa fin en ce qui concerne les fleurs et les insectes notamment.

A tout de suite...

samedi 18 juin 2011

Un petit tour des cuivrés

De la famille des lycénidés, les cuivrés se distinguent facilement à leur coloration... cuivrée. Trois espèces sont présentes dans le département:

- Le cuivré commun
- Le cuivré fulligineux
- Le cuivré des marais

Cuivré commun
Les deux premiers sont fréquents, tandis que le troisième fait l'objet d'une mesure de protection au niveau national. Il est rare dans le departement, mais nous avons pu l'observer sur une de nos zones de prospections, près d'Availles Limouzine.


Cuivré fulligineux

Cuivré fulligineux

Cuivré des marais

Cuivré des marais

Terrible réduve!


Attention, derrière le nom de réduve se cache un terrible prédateur de toute sorte d'insectes de nos régions. Il s'agit d'une espèces de punaise prédatrice, qui se nourrit régulièrement d'abeilles par exemple. On distingue la famille des punaises à leur appareil buccal type "piquer suceur" et à leurs hémélytres, coriacées dans leur première moitié. C'est ce qui leur valu d'être caractérisés en tant que hémiptères ou encore hétéoptères dans la classification systématique du vivant.

Les réduves volent bien et la plupart de leurs représentants sont capables d'infliger une piqure douloureuse à l'homme, bien que leur rostre leur serve normalement plutôt à transpercer la carapace de leurs proie et à en aspirer le contenu.

Nouvelle fournée d'orchidées!

Avec un peu de retard, la saison se faisant déjà très avancée pour nos orchidées, voici quelques nouvelles espèces dont trois sont inféodées aux milieux humides, voire marécageux.

Tout d'abord, deux cousines Dactylhoriza, qui fréquentent ces milieux humides, et qui sont donc en forte regression dans la région du fait des pressions et remaniements exercés sur ce type d'habitat pourtant si riche :
Dactylhoriza elata
Dactylhoriza incarnata















Anacamptis palustris







 L'Orchis des marais (Anacamptis palustris) est elle aussi en regression même si elle est considérée depuis plus longue comme une orchidées plutôt rare dans notre département. Elle se retrouve elle aussi exclusivement dans les milieux humides.






Cephalanthère rouge





Enfin la Cephalanthère rouge (Cephalanthera rubra) est une gracieuse habitante des coteaux calcaires bien ensoleillés, parfois en bordures de bois. L'espèce assez commune dans le departement.


Cephalanthère rouge

vendredi 20 mai 2011

Coléoptères

Parmi les insectes, les coléoptères représentent de loin la famille la plus nombreuse, bien devant les abeilles/guèpes ou la papillons. On les reconnait à leurs ailes antérieures coriacées, qui leur permet de protéger leur abdomen mais aussi leurs ailes postérieures, qu'ils utilisent pour le vol. Afin de pouvoir loger sous cet étui, ces dernières sont pliées, parfois savamment et ne depassent pas le longueur de leur corps.

Voici quelques uns de leur représentants pollinisateurs :

Trichie fasciée
La trichie fasciée (Trichius fasciatus), avec sa coloration jaune et noire fait penser à une guèpe, et ce d'autant plus que qu'elle a vol plutôt habile pour un coléoptère. C'est ce qui lui value le nom de Bee Beetle chez nos voisins anglosaxon, literallement le "scarabée-abeille". Comme les autres cetonidae, la larve est xylophage, elle grandit dans le bois pourri.



Clairon des ruches
Le clairon des ruches (Trichode alvearius) est lui aussi un pollinisateur actif. Il arbore des couleur jaune rouge,d'avertissemnt à l'encontre des prédateurs, souvent le signe dans le monde des insectes d'une toxicité. La larve grandit quant à elle dans le nid nombreuses guèpes et abeilles dont elle dévire les larves.

Lepture ecussonée
La lepture ecussonée (Corymbia scutellata) est un insecte peu commun en France. D'ordinaire active en sous bois. Sa larve se nourrit de feuillus, notamment de hêtres.

Capricorne de Scopoli

Enfin, le capricorne de Scopoli (Cerambyx scopolii), plus petit que son proche cousin, le grand capricorne se retrouve fréquemment pollinisant les fleurs d'ombélifères notamment. La larve est strictement xylophage et se nourrit ,elle aussi, de bois de feuillus mort. Dérangé, il manifeste son mécontentement par de petits grincements et un  hochement de tête désapprobateur...
Capricorne de Scopoli

Libellules

Deux nouvelles libellules, observées à Availles, dans le sud Vienne.

Tout d'abord, Le Gomphe à pattes noires (Gomphus vulgatissimus) est le gomphe le plus commun d'Europe. On le reconnait à ses pattes entièrement noires et aux derniers segments abominaux, non traversés de jaune dorsalement. La famille des Gomphes se reconnait à leur coloration jaune et noire et à leurs yeux, qui ne se touchent pas... Cette espèce apprécie les rivières ruisseaux à courant modéré et à fond sableux.
Gomphe à pattes noires



















Aeschne velue printannière




Les Aeschnes se reconnaissent quant à elles à des colorations généralement bleues et vertes, avec un net dymorphisme sexuel. D'ordinaire, ce sont les mâles qui sont davantage bleus et les femelles à tonalité plutôt verte ou jaune.


Aeschne velue printannière






Ici, l'Aeschne velue printannière (Brachytron pratense). Localisée en Europe et typique des eaux stagnantes à faiblement courantes, elle vole le long voire à l'intérieur de la végétation rivulaire.




samedi 14 mai 2011

Orchidées de Vienne, 2ème partie

Alors que la saison avance, d'autres orchidées émergent. Quatre nouvelles sont illustrées. 

Orchis pyramidale




Sans être banale, l'Orchis pyramidale (Orchis pyramidalis) se rencontre assez fréquemment dans la Vienne. Elle se rencontre sur les coteaux marneux à calcaires, parfois en populations denses.







Orchis bouc






Avec ses feuilles larges et vigoureures, aussi appelées rosettes, l'Orchis bouc ou plutôt literallement à odeur de bouc (Himantoglossum hircinum) ne peut se rater. C'est une des plus communes du département. Le spécimen en photo est en tout début de floraison.






Orchis à fleurs lâches





L'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora) est, comme d'autres orchidées des milieux humides, en nette regression dans le département. Nous avons pu l'observer à flanc de coteau dans le sud du département, sur le trajet d'une petite source.







Ophrys abeille




L'Ophrys abeille (Ophrys apifera) fait également partie des orchidées les plus courantes de Vienne. Espèces typique des pelouses calcaires, celle-ci s'invite parfois dans les pelouses d'agrément régulièremenht entretenues. La photo a d'ailleurs été faite sur le site de la Milétrie.

mercredi 11 mai 2011

Photos d'inventaire

Une petite salve de photos de papillons rhopalocères issues des derniers inventaires. Nous arrivons à plus de 25 espèces retrouvées sur chacune des maille visitées. Mais c'est encore peu face aux 104 du département. Il faudra guetter les espèces d'émergence plus tardive, tandis que les plus précoces ne vont pas tarder à disparaitre pour cette année.

Melitée des scabieuses
Cuivré fulligineux

Décidémment, faire la différence entre la mélitée des scabieuses et des mélampyres est bien difficile... Ici le mâle et la femelle.
Hespèrie de l'alcée


Hespérie des potentilles ?

Demi argus


















Ce lycénidé laisse apparaitre ses taches sur le dessus des ailes.

Les hesperidae sont une des familles les plus délicates à déterminer. Certaines hespéries ne peuvent être différenciées qu'après dissection... C'est notamment le cas du genre pyrgus, dont fait partie l'hespérie des potentilles.



Le demi-argus est rare et déterminant dans la Vienne, sa présence est donc toujours une bonne surprise. Sa chenille se nourrit de trèfle et d'autres fabacées.
Demi argus
Demi-argus


















Sylvain azuré

Sylvain azuré

Le Sylvain azuré est un papillon fréquent de nos lisères forestières. Il commence tout juste à émerger, nous l'attendions avec impatience.

Thecla du prunier










Le Thecla du prunier (Satyrium pruni) est rare et déterminant en Vienne. Tout naturellement la chenille grandit sur les arbre du genre prunus.


lundi 2 mai 2011

Reptiles à pattes

Un petit tour des reptiles s'impose. Dans notre département, il manque encore 2 lézards non illustrés : le lézard vivipare et le lézard des souches. Voici pour les autres :

Lézard des murailles
Le lézard des murailles est certainement le plus fréquent de France. Il se différencie du lézard vivipare par sa large tête et ses longue pattes. La coloration de cet individu est la coloration type mais elle peut fortement varier.

Lézard des murailles
Lezard vert mâle

Le lézard vert est lui aussi assez commun. Beaucoup plus grand, l'ensemble de la famille est représenté. (voir ancien sujet sur le lézard vert).

L'individu ci-contre est un mâle. On le reconnait à sa tête large et sombre et à sa gorge bleue. Il n'était pas encore dans sa coloration, plus vive et contrastée de la période de reproduction.
Lézard vert femelle
jeune lézard vert
Ci-dessus, la femelle, qui semble porter sa projeniture dans son large abdomen, a un tête plus fine et de la même couleur que le corps.


Voici le cadet. Jeune, le lézard vert est marron. Ici la gorge commence à se teinter mais il ne fait encore que la moitié de sa taille adulte.
Lézard vert immature


Enfin, immature, le lézard vert présente des bandes blanches et noires. c'est la raison pour laquelle il avait longtemps été considéré comme une espèce à part de lacerta viridis. Cette sous espèce bilineatta est en réalité bien un lézard vert.
Lezard vert immature
Cistude d'Europe
Enfin, la cistude d'Europe est une des deux tortues indigènes de France et la seule présente dans la région. Considérablement menacée par la disparition de son habitat, elle n'est pas toujours facile à observer, sauf quand elle prend le soleil comme ici.
Cistude d'Europe

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